Le look. Ni trop dodu ni trop minçolet. Par rapport à ses concurrents, avec une longueur totale de 4 m 70 et un empattement de 2 m 83, le Trajet se situe au milieu de la gamme des monospaces. En cela, les ingénieurs coréens ont réussi un excellent compromis. Le véhicule est élégant et accueillant. Ses formes abouties, son capot plongeant, ses pimpantes optiques de phares lui confèrent grâce et légèreté en dépit de son poids (1898 kg).
L’habitacle. L’ergonomie des sept sièges a été bien étudiée. Trois manœuvres simples et rapides permettent de les régler, de les retirer ou de les remettre en place. Si on ne conserve que les deux places avant, le volume de chargement se voit multiplié par neuf! Côté chauffage et climatisation, système convaincant comprenant un dispositif individuel pour les places arrière. Pour le reste, choix judicieux des matériaux et des équipements, trois prises électriques (une à l’avant et deux à l’arrière) permettant, par exemple, de recharger son téléphone mobile.
Sur la route. Comportement agréable du V6, souple, dynamique, silencieux, robuste. Pour la conduite en ville et le parcage, bonne visibilité et petit rayon de braquage. Sentiment de sécurité aussi grâce à une suspension performante et à des freins à disques efficaces. En cas de collision ou de «tonneaux», en sus des renforts usuels, des tronçons en acier élastique placés dans le toit améliorent la protection des passagers.
En conclusion. Le Trajet est un véhicule astucieux. Conformément à la tradition de la marque, ses équipements sont nombreux, mais nullement futiles. A n’en pas douter, après quelques échecs, les Coréens disposent cette fois de bons atouts pour pénétrer le marché des monospaces.