Le look. D’aspect plutôt «vertueuses», les formes sobres de la carrosserie du Kia Carens ne feront pas de lui un top model. En contrepartie, la voiture brille par son espace intérieur. C’est ainsi que cinq personnes, y compris tous leurs bagages, y trouvent aisément place. Si l’on a besoin d’encore plus d’espace, la dernière rangée de sièges (supplément de prix de 450 francs) peut être rabattue vers l’avant. Et pour 500 francs supplémentaires, le Carens peut se transformer en véhicule à six places.
L’habitacle. L’intérieur est uniformément gris. Seuls les instruments bleus du tableau de bord font entrer un peu de couleur dans cet univers monocolore. Leur accessibilité et leur maniement sont cependant tout à fait satisfaisants. Les sièges sont, eux aussi, confortables et assurent un bon maintien latéral.
Sous le capot. Le Carens est propulsé par un moteur un peu rude de 1,8 litre, quatre cylindres, qui, malgré un bruit vigoureux, manque un peu de tempérament. Cependant, pour se glisser dans le trafic, ses 110 ch suffisent largement. Le châssis fait bien son travail. La stabilité dans les virages et le confort de conduite sont assurés, de même qu’une fonction efficace de freinage différé.
En conclusion. Le Kia Carens n’est certes ni un idéal de beauté ni un objet de prestige. Mais pour toutes celles et tous ceux qui n’attachent guère d’importance au superficiel, ce minivan coréen répondra parfaitement à leurs attentes. De plus, et malgré un très vaste équipement de série, il est vendu à un prix des plus abordables.